Odontologie (MMOPK)

🎓 Diplôme

La formation mène au diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire, obtenu après la thèse d’exercice.

Le cycle court se réalise en 6 ans, tandis que l’internat prolonge la durée à environ 9 à 10 ans selon la spécialité.

TP sur mannequinsCSCT en 5ᵉInternat (3 spés)

Organisation des études

Premier cycle (années 2–3)

  • Après PASS/LAS, l’étudiant acquiert des bases techniques par des travaux pratiques intensifs sur simulateurs, afin d’apprendre les gestes, l’ergonomie et l’asepsie.
  • Les enseignements couvrent la prothèse fixée et amovible, les matériaux dentaires, l’occlusion, la radiologie et la prévention, pour préparer les premiers actes en conditions simulées.
  • Les bases biologiques et pathologiques (caries, endodontie, parodontologie, traumatologie) structurent la compréhension des diagnostics et des plans de traitement.

Deuxième cycle (années 4–5)

  • L’externat alterne les cours et la clinique, où les étudiants prennent en charge de vrais patients, souvent en binôme, sous la supervision des enseignants.
  • La fin de 5ᵉ année est marquée par le CSCT, qui atteste la capacité à élaborer un diagnostic global, à planifier des soins et à assurer le suivi de manière structurée.
  • Des approfondissements en endodontie avancée, en parodontologie chirurgicale ou en pédodontie peuvent être proposés selon les facultés et les terrains cliniques.

Troisième cycle

  • Le cycle court (6ᵉ année) se déroule en stage actif au CHU et se conclut par la thèse d’exercice, avec une montée en autonomie encadrée.
  • Le cycle long (internat) est accessible sur concours national et ouvre trois spécialités : orthodontie dento-faciale, chirurgie orale et médecine bucco-dentaire.
  • Chaque spécialité possède sa maquette, ses terrains de stage et ses exigences cliniques, ce qui permet de se positionner sur des pratiques très spécialisées.

Les équipements, la charge clinique et le nombre d’actes dépendent des sites, mais les objectifs nationaux assurent un socle commun de compétences.

Débouchés

Libéral

  • La grande majorité des chirurgiens-dentistes exercent en cabinet, où ils réalisent des soins conservateurs, prothétiques et chirurgicaux, avec une forte autonomie d’organisation.
  • L’activité peut évoluer vers l’implantologie, l’esthétique ou la prise en charge de publics spécifiques, en fonction des formations suivies et de l’équipement.

Hospitalo-universitaire

  • Les praticiens peuvent s’orienter vers l’assistanat, l’enseignement et la recherche, notamment après l’internat et des formations complémentaires.
  • La participation à des équipes pluridisciplinaires permet d’aborder des cas complexes et d’approfondir des techniques avancées.

Autres voies

  • La santé publique, la prévention scolaire, l’expertise ou l’industrie des dispositifs et matériaux dentaires représentent des pistes de carrière additionnelles.
  • La formation continue et l’accréditation des pratiques jouent un rôle clé pour maintenir un haut niveau de qualité et de sécurité des soins.

À savoir / Conseils

  • Le métier associe une habileté manuelle exigeante à une relation de confiance avec des patients parfois anxieux, ce qui requiert pédagogie et empathie.
  • L’exercice libéral suppose une organisation rigoureuse, une traçabilité stricte et des investissements matériels planifiés en fonction du projet.
  • La mise à jour régulière des compétences en endodontie, imagerie 3D, CFAO et ergonomie contribue à un exercice efficace et durable.